Intelligence articifielle et vidéo-protection

 

L’IA, de quoi s’agit-il ? 

 

L’Intelligence Artificielle – dite IA – consiste à développer des techniques permettant aux machines d’imiter une forme d’intelligence réelle ; à savoir plus particulièrement de simuler des capacités d’intelligence Humaine, telles que la perception d’images ou de sons.

 

Un sujet controversé

 

Créant ainsi de nouvelles conditions de vie dans la société de demain, transformant tant les modèles économiques, que les rapports sociaux et la gouvernance du système, l’IA bouleverse aujourd’hui le monde moderne.

L’IA effraye, crée la polémique … Copiée sur l’intelligence humaine, le risque d’une utilisation à des fins malveillantes est en effet réel – prenons ici l’exemple du crédit social développé par les autorités chinoise. Si, en elle-même, la technologie n’est pas à craindre, son utilisation nécessite donc des garde-fous afin de s’en protéger au regard d’éventuelles finalités despotiques.

 

L’IA appliquée à la vidéo-protection

 

Malgré les controverses, l’IA est aujourd’hui implémentée dans un nombre grandissant de domaines d’application ; parmi lesquelles la vidéo-protection.

A cet égard, deux types de dispositifs existent aujourd’hui sur le marché :

•  Les caméras dites intelligentes : il s’agit ici d’un dispositif où les fonctionnalités « intelligentes » sont directement intégrées sur la caméra. Si ce type de caméra présente l’avantage d’être pré-paramétrée, facilitant son installation et mise en service, elle présente l’inconvénient d’être peu adaptative : comportant initialement telle(s) ou telle(s) fonctionnalité(s), le matériel devra être renouvelé pour intégrer de nouvelles fonctions. Par ailleurs, en cas de pré-existence d’un parc vidéo, les caméras ne pourront pas être ré-utilisées dans la nouvelle architecture d’IA.
• L’intégration de fonctionnalités intelligentes directement sur les serveurs. Ici, les développeurs créés des fonctionnalités, disponibles sous forme de licence, ayant vocation à s’intégrer (sous réserve de la compatibilité), sur les systèmes existants. L’utilisateur peut ainsi garder le matériel et les licences déjà déployés, tant en terme de caméra que de VMS (superviseur/ hyperviseur).

 

Les développeurs sont nombreux, au coeur d’un marché en pleine expansion. En France, la CNIL s’impose cependant en garde-fou des libertés individuelles, freinant l’intégration de l’IA dans les systèmes de vidéo-protection des collectivités française. Qu’en sera t-il demain ?